De nombreux changements surviennent chaque année, et le secteur du crédit n’est pas épargné. En ce qui est du crédit hypothécaire en particulier, quelques mesures ont déjà été mises en œuvre pour l’année 2018. Voyons quelles sont ces quelques évolutions.
Stabilisation des taux d’intérêt
Selon les professionnels du crédit, les taux d’intérêt du pret hypothécaire devraient continuer à se stabiliser tout au long de l’année 2018. Ce fait est rassurant tant pour les anciens emprunteurs, que pour les personnes envisageant d’emprunter au cours de l’année. Mais malgré cette stabilisation en vue, il reste normal que les établissements financiers continuent à demander des garanties aux futurs acquéreurs immobiliers.
Il convient toujours de disposer d’une certaine marge de prudence lorsqu’il s’agit d’opérations financières importantes. A noter que le prêt hypothécaire présente une garantie considérable pour le prêteur grâce au bien immobilier hypothéqué. Le contrat de ce type de crédit repose notamment sur la quotité qui est l’estimation de la valeur du bien par rapport au montant emprunté.
Obligation d’afficher le TAEG
L’application de la directive européenne qui consiste à utiliser le TAEG (taux annuel effectif global) comme principal indicateur, sera poursuivie tout au long de l’année 2018. Cette consigne a été appliquée depuis le mois d’avril 2017. Le but est de fournir à l’emprunteur une idée du coût total de son futur crédit afin de faciliter son choix d’organismes prêteurs. Il faut noter que le TAEG comprend le taux de base et l’ensemble des autres frais relatifs à l’opération de crédit. Ce taux tient compte du taux débiteur du crédit, des frais de dossiers, d’expertise/de garantie, l’assurance solde restant dû, l’assurance incendie… Il parait alors opportun de bien vérifier que le taux affiché corresponde au TAEG lors de votre future simulation de crédit.
Avantages sur certaines opérations chez le notaire
Des mesures visant à inciter les particuliers à investir dans le secteur immobilier sont prévues pour l’année 2018. Une d’elles concerne notamment un abattement de 20 000 euros pour l’achat d’une première habitation dans la région Wallonne (sous certaines conditions). Ce qui revient à une économie d’un montant de 2500 euros sur les impôts pour les primo-accédants.
En outre, un taux réduit de 6% a été appliqué en ce qui concerne les ventes en viager de la résidence principale d’un vendeur depuis le début de l’année. Enfin, les propriétaires et investisseurs immobiliers ont – eux aussi – droit à leur part de bonnes nouvelles. Le taux de droits d’enregistrement pour l’acquisition d’un troisième bien descend à 12,5% à partir de cette année s’il était de 15% auparavant.
Possibilité d’emprunter les frais de notaire
S’il était permis d’emprunter les frais de notaires auprès des banques précédemment, il sera encore possible de le faire cette année 2018. Cependant, cette possibilité d’emprunt est soumise à quelques conditions. Il est entre autres impératif que le financement de ces frais se fasse au moyen d’un emprunt hypothécaire. Cette condition s’inscrit notamment dans le respect de la directive européenne. Il n’est donc pas possible de financer les frais de notaire via un prêt personnel. Et même si la plupart des banques ne proposent pas de financer les frais de notaires pour une acquisition immobilière, cela pourrait changer en 2018. Un certain nombre d’établissement envisagent en effet d’explorer ce créneau en vue de satisfaire une demande croissante observée sur le marché.